Avez-vous déjà remarqué l’absence de la rangée 13 dans certains avions ? Ce phénomène intrigue souvent les voyageurs. Ce choix, influencé par des superstitions anciennes et largement répandues, révèle beaucoup sur les croyances ancrées dans différentes cultures à travers le monde. Décryptons ensemble cette pratique intrigante.
L’origine des superstitions autour du nombre 13
Une histoire millénaire
Le chiffre 13 a longtemps été associé à la malchance et aux malheurs dans diverses cultures. Cette superstition tire ses racines de plusieurs anecdotes historiques et légendes qui ont traversé les siècles. Par exemple, lors du dernier repas de Jésus-Christ, connu sous le nom de Cène, il y avait 13 convives, Judas étant considéré comme le traître. Cet événement religieux a largement contribué à cimenter l’idée que le 13 porte malheur.
Une présence persistante dans la société moderne
Aujourd’hui encore, ces croyances persistent. De nombreux lieux publics, tels que les hôtels et les immeubles de bureaux, omettent souvent le 13ème étage ou la chambre numéro 13. Cette pratique vise essentiellement à rassurer une clientèle potentiellement superstitieuse.
Les compagnies aériennes et leur approche face au numéro 13
Un regard global
La suppression de la rangée 13 est courante chez de nombreuses compagnies aériennes internationales. Pour ces transporteurs, l’objectif est d’éviter tout éventuel inconfort ou anxiété auprès des passagers qui peuvent être réticents à occuper un siège portant ce numéro « maudit ». Il s’agit donc d’une mesure préventive pour assurer un certain confort psychologique aux voyageurs.
- Air France : Tous les avions de leur flotte, du Bombardier CRJ700 au Boeing 787, retirent la rangée 13.
- Alitalia (désormais ITA Airways) : Ils vont jusqu’à supprimer la rangée 17, suivant une autre superstition particulière.
- Cathay Pacific et Hong Kong Airlines : Plutôt que pour des raisons purement superstitieuses, la non-présence des rangées 4 et 14 serait liée à leur système de numérotation spécifique.
Des variations selon les cultures
Il est intéressant de noter que toutes les superstitions ne sont pas universelles. En Italie ou au Brésil, c’est le numéro 17 qui porte malheur et qu’on préfère éviter. Dans les compagnies asiatiques, notamment chinoises, le numéro 4 est banni en raison de sa prononciation similaire à celle du mot « mort » en chinois.
Cas d’études spécifiques aux compagnies aériennes
Exemples emblématiques
Parmi les compagnies les plus renommées adoptant ces pratiques figure Air China, qui malgré son respect habituel des croyances populaires, conserve parfois la rangée 14. Cela démontre que même au sein d’une culture donnée, les approches peuvent varier en fonction des stratégies commerciales ou autres considérations internes.
L’impact économique et psychologique
D’après divers sondages, un pourcentage significatif de passagers pourrait être perturbé par la présence du numéro 13, affectant potentiellement leur expérience de vol. D’un point de vue économique, ajuster la numérotation peut apparaître insignifiant, mais ôter de possibles sources de stress contribue à fidéliser la clientèle.
Autres domaines impactés par la superstition du 13
Industrie hôtelière
Comme mentionné précédemment, de nombreux hôtels n’incluent pas le 13ème étage ou la chambre 13 pour apaiser leurs clients. Certaines chaînes hôtelières internationales suivent cette ligne de conduite pour offrir une expérience sans heurts.
Mondes corporatif et résidentiel
Plusieurs immeubles à bureaux ainsi que complexes résidentiels contournent également le 13ème étage. Ceci est fait pour répondre aux sensibilités de locataires potentiels et éviter toute forme de préjudice culturel ou personnel.